- Travail du jour : Lecture des documents et prise de notes
- Durée : 3h — Séance n°1 {3h00
- Absent : Chamontin, Tharsis Retard : Rousset (2h) ; Jin, Nolot et Gilardot (1h)
Entre 1918 et 1933, une nouvelle génération d’artistes et d’intellectuels allemands affirme sa responsabilité sociale (contexte Nazisme et Seconde Guerre Mondiale). La tendance Neue Sachlichkeit« nouvelle objectivité » manifeste une attitude critique dans le domaine de la littérature, du cinéma, de la photographie, ou de l’architecture et de la peinture.
CARACTÉRISTIQUES
Les peintres optent pour une figuration réaliste détaillée, rejettent l’effusion sentimentale et picturale des expressionnistes ainsi que les spéculations intellectuelles des cubistes. Beaucoup d’entre eux proviennent du mouvement Dada.
Ils affectionnent le portrait et l’autoportrait. Ils analysent la société contemporaine avait cruauté et pessimisme. Les tableaux présentent la ville industrielle sous ses aspects plus sombres, renvoient l’image d’une société médiocre et malsaine. Ils exposent les trafiquants, les profiteurs de guerre, les militaristes, les mutilés, les prostituées et les mendiants. Les physionomies apparaissent simplistes ou caricaturales. En revanche, les objets sont minutieusement détaillés.
SURRÉALISME
Le surréalisme succède au mouvement Dada à Paris en 1923 en intégrant de nombreux artistes et poètes de ce mouvement. Il s’éteint à la fin de la seconde Guerre Mondiale.
Les surréalistes dénoncent la société corrompue perpétuent la révolte et le scandale qui animent Dada. Ils se particularisent par la confiance qu’ils font aux rêves, au hasard, à l’hallucination et, surtout, à la théorie de l’inconscient (Freud).
Les artistes n’explorent pas la nature mais un monde intérieur, un intime, palpitant et neuf. Il se passionne pour les peintures médiévales de Jérôme Bosch ou Achimboldo.
Le mouvement tient son nom du sous-titre « drame surréaliste », de la pièce Guillaume Apollinaire les mamelles de Tirésias. L’écrivain André Breton dirige est écrit le premier manifeste du surréalisme en 1924. Il préconise l’écriture automatique en dehors de tout contrôle exercé par la raison. Il exige une raison totalement de ses membres en ce qui concerne la, la morale et la politique et exclu tout contrevenant (il renie Dali en 1934).
CARACTÉRISTIQUES
Les surréalistes donnent à voir le rêve, l’imaginaire, sources inépuisables et mystérieuses. L’insolite et le cocasse et le sordide s’expriment librement. La symbolique sexuelle domine, souvent violente et trouble.
Les artistes métamorphosent l’objet en corps animé et inversement. Les titres et les œuvres échappent à la compréhension rationnelle. Certains utilisent des procédés mécaniques pour stimuler l’imagination et forcer l’inspiration (cadavre exquis). D’autres représentent le rêve avec un illusionnisme photographique. Le coup de pinceau méticuleux, soucieux du détail donne une vraisemblance « surréel ».
EXPRESSIONNISME ABSTRAIT
Appelé Abstract expressionnism, ou école de NewYork, l’expressionnisme abstrait est le premier mouvement authentique d’art abstrait américain.
Cette forme d’expression apparaît dans un contexte stylistique et politique particulier les artistes expressionnistes abstraits rejettent le cubisme et surréalisme. Il s’intéresse à la réalité de la vie américaine, aux problèmes sociaux et économique générés par la crise de 1929, aux bouleversements de la seconde Guerre Mondiale, à la présence artistes américains influents menacés par le nazisme et réfugiés à New York (Mondrian, Léger, Ernst, Breton, Miro). Cet art se développe entre 1942 et 1957 selon deux principales tendances : l’Action painting de Jackson Pollock, Frantz Kline ou de Willem de Kooning et les surfaces colorées dit « Color field » de Mark Rothko ou d’Ad Reinhardt
CARACTÉRISTIQUES
Les artistes choisissent systématiquement de grands formats. Certains expriment leur perception par des traces figuratives, d’autres les élimine définitivement. Bien que possédant chacun une expression propre, ces peintres ont en commun le sens de la frontalité de l’espace pictural, l’absence de hiérarchisation des parties dans la toile qu’ils couvrent totalement de peinture (All Over).
L’aspect géométrique, assez brut de l’œuvre s’éloigne du surréalisme. La couleur posée en aplats plus ou moins étendus montre la rapidité d’exécution gestuelle (Action painting). Selon l’artiste, la toile se compose d’une ou de plusieurs couleurs, et, à l’extrême d’une seule couleur (Minimal Art). Les œuvres jouent du noir, du blanc et/ou de couleurs vives, primaires réhaussées de blanc, de noir et sembles animées de calligraphies.
Appelé Abstract expressionnism, ou école de NewYork, l’expressionnisme abstrait est le premier mouvement authentique d’art abstrait américain.
Cette forme d’expression apparaît dans un contexte stylistique et politique particulier les artistes expressionnistes abstraits rejettent le cubisme et surréalisme. Il s’intéresse à la réalité de la vie américaine, aux problèmes sociaux et économique générés par la crise de 1929, aux bouleversements de la seconde Guerre Mondiale, à la présence artistes américains influents menacés par le nazisme et réfugiés à New York (Mondrian, Léger, Ernst, Breton, Miro). Cet art se développe entre 1942 et 1957 selon deux principales tendances : l’Action painting de Jackson Pollock, Frantz Kline ou de Willem de Kooning et les surfaces colorées dit « Color field » de Mark Rothko ou d’Ad Reinhardt
CARACTÉRISTIQUES
Les artistes choisissent systématiquement de grands formats. Certains expriment leur perception par des traces figuratives, d’autres les élimine définitivement. Bien que possédant chacun une expression propre, ces peintres ont en commun le sens de la frontalité de l’espace pictural, l’absence de hiérarchisation des parties dans la toile qu’ils couvrent totalement de peinture (All Over).
L’aspect géométrique, assez brut de l’œuvre s’éloigne du surréalisme. La couleur posée en aplats plus ou moins étendus montre la rapidité d’exécution gestuelle (Action painting). Selon l’artiste, la toile se compose d’une ou de plusieurs couleurs, et, à l’extrême d’une seule couleur (Minimal Art). Les œuvres jouent du noir, du blanc et/ou de couleurs vives, primaires réhaussées de blanc, de noir et sembles animées de calligraphies.
ART BRUT
Le peintre français Jean Dubuffet lancé en 1945 l’expression « art brut » pour désigner « des productions de toute espèce présentant un caractère spontané et fortement inventif, aussi peut que possible débitrice de l’art coutumier ou des poncifs culturels, et ayant pour auteur des personnes obscures, étrangère au milieux artistiques professionnels ». Il renouvelle le vocabulaire figuratif de son époque lorsqu’il découvre le « langage » esthétique propre aux internés des hôpitaux psychiatriques. Par sa démarche, il dénonce le caractère sélectif et répressif de la culture. Il opte pour un art spontané, sans prétention culturelle et sans démarche intellectuelle. L’art brut indigne et provoque le scandale, par le choix des sujets, par sa représentation et par les matériaux utilisés.
CARACTÉRISTIQUES
Jean Dubuffet travaille sur papiers mâchés ou froissés, planches de bois, matériaux de récupération. Il intègre les matériaux insolites : cambouis, sable, débris et matériaux naturels qui mêlés à de la peinture à l’huile créent une matière composite et brute.
Tantôt figuratifs tantôt abstraits, les dessins de style enfantin (forme pure et initiale de création), les graffitis, les griffonnages, les signes rappellent les réalisations des aliénés qui illustrent si leur enfermement et leur déraison par la répétition de motifs qui habitent tout l’espace de la toile, son composition, ni structure logique apparente et sans caractéristiques esthétiques définies. L’art brut, écrit Dubuffet, doit « naitre du matériau, se nourrir des inscriptions, des traces instinctifs ».
Jean Dubuffet travaille sur papiers mâchés ou froissés, planches de bois, matériaux de récupération. Il intègre les matériaux insolites : cambouis, sable, débris et matériaux naturels qui mêlés à de la peinture à l’huile créent une matière composite et brute.
Tantôt figuratifs tantôt abstraits, les dessins de style enfantin (forme pure et initiale de création), les graffitis, les griffonnages, les signes rappellent les réalisations des aliénés qui illustrent si leur enfermement et leur déraison par la répétition de motifs qui habitent tout l’espace de la toile, son composition, ni structure logique apparente et sans caractéristiques esthétiques définies. L’art brut, écrit Dubuffet, doit « naitre du matériau, se nourrir des inscriptions, des traces instinctifs ».
COBRA
Le groupe cobra naît après la seconde Guerre Mondiale. Le mot est formé par les premières lettres du nom des capitales d’origine des artistes : Copenhague, Bruxelles et Amsterdam.
Ce mouvement révolutionnaire et international, fondé à Paris, le 8 novembre 1948, dans le café « Notre-Dame » regroupe de très nombreux artistes dont les principaux représentants sont le danois Asger Jorn, les trois néerlandais Karel Appel, Constant, Corneille ainsi que les poètes surréalistes belges Christian Dôtremont et Joseph Noiret. Ils définissent leur association comme une collaboration organique expérimentale qui évite toute théorie stérile et dogmatique. Y défendre une peinture de vérité qui ne doit rien un intellectualisme, mais à la forme vivante. Les jeunes artistes de cobra éprouvent la nécessité de reconstruire un art nouveau fondée sur l’expérimentation de la liberté et de l’écologie optimiste. Cet « art naturel » trouve ses racines dans la culture nordique, enrichi du surréalisme de Kandinsky, de Klee et de Miro, de l’expressionnisme de Munch et de l’art brut de Dubuffet.
CARACTÉRISTIQUES
Les artistes de Cobra privilégient les sujets liés à la femme, l’enfant, l’oiseau, la lune, le bestiaire mi-fantastique, mi-naïf, et, des concepts (cri).
Les images appartiennent à un univers indécis, entre figuration et attraction, rêve, image et signe. Le dessin expressif spontané, violent, simplificateur, et la couleur s’entremêlent à la limite de l’identifiable. Les artistes utilisent des couleurs franches est cool souvent proche du dessin d’enfant et de l’art primitif. Il réalise aussi des œuvres collectives « à quatre mains ».
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EXTRAIT DE : MOUVEMENTS DANS LA PEINTURE, LAROUSSE