Chalcographie & Héliogravure
- Travail du jour : Prise de notes, lecture de documents
- Durée : 2h — Séance n°1 {2h
- Absent : Afuini, Iabassen, Kouki, Labrange, Pintea, Sirajul Retard : Forges, Gbei et Sow.
À l’inverse des procédés d’impression en relief (xylo, flexo ou tampographie), on peut imprimer avec une forme imprimante en creux, appelée « gravure ». La forme encrée est cette fois en métal : cuivre, acier (billet), etc.
Chapitre 1 : La chalcographie
La chalcographie est le nom générique des procédés d’impression à partir d'une gravure en cuivre. Contrairement à la xylographie, l’encre se trouve non pas sur les reliefs mais dans les creux de la plaque gravée. Du coup, une fois encrée, il faut retirer le surplus d’encre avant de la presser contre le support. Il existe deux principales techniques historiques à retenir : la taille douce et l’eau-forte.
La gravure à la taille douce s’effectue à l’aide d’une pointe et d’un burin. Le graveur creuse la plaque de cuivre selon le dessin. De son côté, l’eau-forte est une technique de gravure par la morsure d’un acide (nitrique). Le graveur prépare sa plaque de cuivre en la recouvrant d’un vernis. Ensuite, il dessine librement avec une pointe d’acier pour mettre à nu les parties à creuser lors du bain d’acide.
Développée à partir du XVe siècle et en parallèle avec l’essor du papier, la chalcographie est le principal moyen de reproduction des images jusqu’à la fin du XIXe dans la presse, l’édition de livres, la fabrication de billets ou de timbres (pour rappel les textes sont principalement imprimés à l’aide du procédé typographique avec des caractères mobiles en plomb). Le dessin des images imprimées par chalcographie est libre, plus soigné et spontané ; les valeurs par hachurage sont fines et régulières enfin les typographies sont plus élégantes (pleins et déliés = Didot). Par ailleurs, comme l’encre se situe dans les creux, le dessin de l’image à imprimer est donc à l’envers mais en positif (en négatif pour la xylo).
La chalcographie est le nom générique des procédés d’impression à partir d'une gravure en cuivre. Contrairement à la xylographie, l’encre se trouve non pas sur les reliefs mais dans les creux de la plaque gravée. Du coup, une fois encrée, il faut retirer le surplus d’encre avant de la presser contre le support. Il existe deux principales techniques historiques à retenir : la taille douce et l’eau-forte.
La gravure à la taille douce s’effectue à l’aide d’une pointe et d’un burin. Le graveur creuse la plaque de cuivre selon le dessin. De son côté, l’eau-forte est une technique de gravure par la morsure d’un acide (nitrique). Le graveur prépare sa plaque de cuivre en la recouvrant d’un vernis. Ensuite, il dessine librement avec une pointe d’acier pour mettre à nu les parties à creuser lors du bain d’acide.
Développée à partir du XVe siècle et en parallèle avec l’essor du papier, la chalcographie est le principal moyen de reproduction des images jusqu’à la fin du XIXe dans la presse, l’édition de livres, la fabrication de billets ou de timbres (pour rappel les textes sont principalement imprimés à l’aide du procédé typographique avec des caractères mobiles en plomb). Le dessin des images imprimées par chalcographie est libre, plus soigné et spontané ; les valeurs par hachurage sont fines et régulières enfin les typographies sont plus élégantes (pleins et déliés = Didot). Par ailleurs, comme l’encre se situe dans les creux, le dessin de l’image à imprimer est donc à l’envers mais en positif (en négatif pour la xylo).
Référence à connaître: Gustave Doré, caractères Didot et quelques scripts.