- Travail du jour : Etude avec son cahier
- Durée : 1h30 — Séance n°3 {6h30
- Absent : Chamontin, Gilardot Retard : Aucun
PAUSE
Chers lecteurs, collègues enseignants, anciens élèves et autres curieux, après un peu moins d'une vingtaine d'années dans l'enseignement dont une bonne dizaine consacrée l'écriture quotidienne de ce blog, j'ai décidé de faire une pause afin d'exercer d'autres fonctions. Vous pourrez toujours consulter mes archives et ainsi découvrir le travail de mes élèves.
Bonne lecture,
Jean-Christophe DA VEIGA
Voir des travaux d'élève ou des élèves en action :
- Travaux (362)
- work'in_Progress (382)
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lundi 12 mars 2018
Histoire de l'Art // TCV
Analyse dirigée // 12 / Fauvisme et Expressionnisme
lundi 5 mars 2018
Histoire de l'Art // TCV
Cours // 12 / Fauvisme et Expressionnisme
2_ L’Expressionnisme
En Allemagne et en Autriche, entre 1900 et 1925, des groupes d’intellectuels et de peintres s’associent dans un rejet commun de la notion de « beau » chère à la bourgeoisie (Art nouveau - Jugendstil). Comme les Fauves, les expressionnistes usent d’un langage plastique subjectif, coloré et brutal mais à leurs différences, ils traduisent surtout leur société en crise face à l’imminence de la Première Guerre mondiale et à la montée des mouvements nationalistes européens.

Annoncée par la peinture angoissée d’Edward Munch et la touche passionnée de Van Gogh, les expressionnistes utilisent l’art comme un moyen d’exprimer leurs névroses et leurs angoisses. Les sujets expressionnistes sont le portrait, la rue et le paysage qu’ils peignent sans pudeur ni compromis. Ces œuvres racontent la violence, l’oppression et la mort. Par exemple, la mort habite les toiles d’Ensor sous des masques colorés ou des squelettes ; elle est évoquée par les ombres verdâtres de Kirchner et dans les corps torturés de Schiele.
D’un point de vue plastique, les représentations sont déformées, les traits grossiers et les proportions exagérées. Les lignes sont lourdes et les contours marqués. La touche est expressive, rapide et brutale; de même, la toile est souvent laissée apparente. Par ailleurs, les expressionnistes expérimentent la gravure sur bois pour les effets tranchés et archaïques que cette technique permet d’obtenir. De plus, comme Gauguin, les expressionnistes trouvent dans les arts océaniens puis africains l’élan primitif qu’ils recherchent. Leurs couleurs sont donc vives et irréelles. Les tons sont salis. Le noir, le rouge dominent.
Deux principaux groupes se distinguent : Die Brücke et Der Blaue Reiter. Le premier se regroupe à Dresde autour de Kirchner. Le pont relie symboliquement différents regards dans un même mouvement de contestation picturale. Le second courant s’articule à Munich autour de Wassily Kandinsky, Paul Klee et Franz Marc. Ces derniers exaltent la recherche du spirituel dans l’art contre le matérialisme d’une société mercantile. Ils explorent l’art non figuratif, tentent de relier la peinture à la musique et annoncent l’art abstrait.
La mort de certains sur les fronts de la Grande Guerre et les persécutions nazis interrompent brutalement les courants expressionnistes. C’est n’est qu’après la seconde Guerre Mondiale et grâce aux collectionneurs américains que l’expressionnisme sera à nouveau mis à l’honneur.
- Travail du jour : Lecture de documents et prise de notes.
- Durée : 2h — Séance n°2 {5h
- Absent : Chamontin, Tharsis, De Smet Retard : Aucun
2_ L’Expressionnisme
En Allemagne et en Autriche, entre 1900 et 1925, des groupes d’intellectuels et de peintres s’associent dans un rejet commun de la notion de « beau » chère à la bourgeoisie (Art nouveau - Jugendstil). Comme les Fauves, les expressionnistes usent d’un langage plastique subjectif, coloré et brutal mais à leurs différences, ils traduisent surtout leur société en crise face à l’imminence de la Première Guerre mondiale et à la montée des mouvements nationalistes européens.

Annoncée par la peinture angoissée d’Edward Munch et la touche passionnée de Van Gogh, les expressionnistes utilisent l’art comme un moyen d’exprimer leurs névroses et leurs angoisses. Les sujets expressionnistes sont le portrait, la rue et le paysage qu’ils peignent sans pudeur ni compromis. Ces œuvres racontent la violence, l’oppression et la mort. Par exemple, la mort habite les toiles d’Ensor sous des masques colorés ou des squelettes ; elle est évoquée par les ombres verdâtres de Kirchner et dans les corps torturés de Schiele.
D’un point de vue plastique, les représentations sont déformées, les traits grossiers et les proportions exagérées. Les lignes sont lourdes et les contours marqués. La touche est expressive, rapide et brutale; de même, la toile est souvent laissée apparente. Par ailleurs, les expressionnistes expérimentent la gravure sur bois pour les effets tranchés et archaïques que cette technique permet d’obtenir. De plus, comme Gauguin, les expressionnistes trouvent dans les arts océaniens puis africains l’élan primitif qu’ils recherchent. Leurs couleurs sont donc vives et irréelles. Les tons sont salis. Le noir, le rouge dominent.
Deux principaux groupes se distinguent : Die Brücke et Der Blaue Reiter. Le premier se regroupe à Dresde autour de Kirchner. Le pont relie symboliquement différents regards dans un même mouvement de contestation picturale. Le second courant s’articule à Munich autour de Wassily Kandinsky, Paul Klee et Franz Marc. Ces derniers exaltent la recherche du spirituel dans l’art contre le matérialisme d’une société mercantile. Ils explorent l’art non figuratif, tentent de relier la peinture à la musique et annoncent l’art abstrait.
La mort de certains sur les fronts de la Grande Guerre et les persécutions nazis interrompent brutalement les courants expressionnistes. C’est n’est qu’après la seconde Guerre Mondiale et grâce aux collectionneurs américains que l’expressionnisme sera à nouveau mis à l’honneur.

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