Cour 12 // L'histoire de l'Écriture occidentale
Connaitre les principales évolutions de notre écriture
- Travail du jour : Activité et lecture de document
- Durée : 2h — Séance n°1 {2h
- Absent: Grenot, Muret, Meimoune, Raoul, Afiuny, Iabassen Retard : Aucun
1- Écriture logographique
Les toutes premières écritures occidentales ont vu le jour en Mésopotamie, à Sumer vers 3500 ans av. J.-C.. Elles ont d’abord servi à enregistrer les échangescommerciaux.
Le contexte géographique et climatique oblige les agglomérations de Mésopotamie à développer le commerce avec les pays environnants. L’absence de matières premières, en dehors de l’argile et du roseau, contraint les cités-États à un import-export vital.
Ainsi, pour « témoigner » et archiver leur transaction (vente, achat, possession), les Mésopotamiens gravent des signes sur des petites pierres plates ou utilisent des tablettes d’argiles.
L’écriture sur l’argile sera privilégiée, car elle est plus simple et plus rapide : il suffit d’utiliser un stylet qu’on l’on presse sur l’argile molle. Une fois l’écriture achevée, on cuit la tablette pour la conserver. Ces écritures sont appelées cunéiforme (en forme de coin/clou), car le stylet est taillé en forme de triangle. Il s’agit d’une écriture logographique basée sur le principe du rébus.
De son côté, l’Égypte développe dès 3000 av. J.-C. une écriture extrêmement élaborée : les hiéroglyphes (hieros sacré, glyphein graver). Cette écriture gravée dans la pierre servait avant tout aux textes sacrés et officiels. Contrairement à l’écriture commerciale des Mésopotamiens, seule une élite instruite et cultivée pouvait lire et comprendre les hiéroglyphes. Ils étaient soit gravés soit calligraphiésà l’encre sur des feuilles de papyrus. On utilisait un roseau taillé en biseau appelé calame. L’écriture égyptienne n’est en aucun cas alphabétique ! Elle est pictographique (image stylisée).
Les toutes premières écritures occidentales ont vu le jour en Mésopotamie, à Sumer vers 3500 ans av. J.-C.. Elles ont d’abord servi à enregistrer les échangescommerciaux.
Le contexte géographique et climatique oblige les agglomérations de Mésopotamie à développer le commerce avec les pays environnants. L’absence de matières premières, en dehors de l’argile et du roseau, contraint les cités-États à un import-export vital.
Ainsi, pour « témoigner » et archiver leur transaction (vente, achat, possession), les Mésopotamiens gravent des signes sur des petites pierres plates ou utilisent des tablettes d’argiles.
L’écriture sur l’argile sera privilégiée, car elle est plus simple et plus rapide : il suffit d’utiliser un stylet qu’on l’on presse sur l’argile molle. Une fois l’écriture achevée, on cuit la tablette pour la conserver. Ces écritures sont appelées cunéiforme (en forme de coin/clou), car le stylet est taillé en forme de triangle. Il s’agit d’une écriture logographique basée sur le principe du rébus.
De son côté, l’Égypte développe dès 3000 av. J.-C. une écriture extrêmement élaborée : les hiéroglyphes (hieros sacré, glyphein graver). Cette écriture gravée dans la pierre servait avant tout aux textes sacrés et officiels. Contrairement à l’écriture commerciale des Mésopotamiens, seule une élite instruite et cultivée pouvait lire et comprendre les hiéroglyphes. Ils étaient soit gravés soit calligraphiésà l’encre sur des feuilles de papyrus. On utilisait un roseau taillé en biseau appelé calame. L’écriture égyptienne n’est en aucun cas alphabétique ! Elle est pictographique (image stylisée).
Un signe = un mot c’est-à-dire qu'il y a des milliers de signes à connaître !
Plus tard, une deuxième puis une troisième écriture égyptienne ont vu le jour : l’écriture hiératique et l’écriture démotique. L’écriture hiératique était utilisée par les scribes à usage administratif ou privé. L’écriture démotique correspond à l’écriture courante.
2- Alphabet pictographique associé à un son
Ce sont les Phéniciens qui, les premiers, ont imaginé une écriture de type alphabétique. Ils utilisaient seulement 22 signes stylisés.
Graphiquement, il s’agit d’une synthèse des écritures cunéiformes et des hiéroglyphes : elle est à la fois stylisée (comme les Mésopotamiens) et pictographique (comme les Égyptiens).
Mais il s’agit maintenant d’un alphabet : il n’y a plus un signe par mot, mais un signepar son. Les mots s’écrivent selon sa prononciation avec plusieurs signes.
Un signe = Un son (consonne) = Une image stylisée
Nous, nous dirions M comme Montagne (le M représentant deux sommets de la montagne).
L’alphabet phénicien est consonantique, c'est-à-dire sans voyelles et il s’écrivait de droite à gauche. Les langues sémites, comme l’hébreu et l’arabe aujourd’hui, fonctionnent toujours de la même manière. Exemple : paix = SLM salam, salem, slimane, salomon, soulimane…