PAUSE

Chers lecteurs, collègues enseignants, anciens élèves et autres curieux, après un peu moins d'une vingtaine d'années dans l'enseignement dont une bonne dizaine consacrée l'écriture quotidienne de ce blog, j'ai décidé de faire une pause afin d'exercer d'autres fonctions. Vous pourrez toujours consulter mes archives et ainsi découvrir le travail de mes élèves. Bonne lecture, Jean-Christophe DA VEIGA

Voir des travaux d'élève ou des élèves en action :

lundi 2 octobre 2017

Histoire de l'Art // TCV

Évaluation // 8 / La première moitié du XIXe
  • Travail du jour : Questions de cours et analyse comparative.
  • Durée : 2h — Séance n°4 {11h 
  • Absent : Chamontin        Retard : Gilardot (5 min) et Stassart (1h).
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Cours // 9 / La seconde moitié du XIXe
  • Travail du jour : Lecture de documents, prise de notes.
  • Durée : 1h — Séance n°1 {1h 

Introduction : 
La seconde moitié du XIXe est une époque positiviste marquée par le progrès des sciences et des techniques. Les transports se développent, les villes se réorganisent (baron Haussmann) et de net progrès scientifiques sont faits (optique, médecine, psychanalyse, photographie, cinéma, acier).

Dans ce contexte, de nombreux artistes, isolés ou regroupés en mouvement, poursuivent la remise en cause des règles classiques et académiques initiés par les romantiques et les peintres réalistes.

1- Les refusés 
Au XIXe, les Salons officiels constituent pour les artistes le seul moyen d’accéder à la reconnaissance et donc aux commandes officielles. Or, son jury constitué par l’académie des Beaux-Arts se montre intransigeant et hostile au renouveau artistique et aux peintures anticonformistes du courant réaliste (Courbet, Manet). 


En 1863, 3000 œuvres sur les 5000 présentées sont refusées. Napoléon III, sensible aux protestations, autorise les artistes « refusés » qui le souhaitent à exposer dans des salles annexes : c’est le Salon des refusés. Manet peut ainsi présenter le Bain (déjeuner sur l’herbe) et plus tard l’Olympia. Largement moqué, sa peinture rompt brutalement avec les conventions picturales. Selon les critiques, les personnages sont laids, la composition absurde, le format inapproprié et la scène scandaleuse : une femme nue prenant le bain entre amis et une prostituée dans une pose lascive. Pourtant, Manet reprend et renouvelle des codes de la Renaissance (Titien).

D’un point de vue plastique, Manet crée la polémique en rejetant le modelé en clair-obscur et en exploitant les qualités plastiques du motifs qu’il détache du sujet. La lumière de ses tableaux est vive et le découpe brutalement. De plus, la couleur est posée en larges aplats et sans nuances. Enfin, sa touche est libre et directe.



Velasquez, Pablo de Valladolid - 1636-37
_les influences classiques et baroques de Manet ?
Giorgione, le concert champêtre - 1510