PAUSE

Chers lecteurs, collègues enseignants, anciens élèves et autres curieux, après un peu moins d'une vingtaine d'années dans l'enseignement dont une bonne dizaine consacrée l'écriture quotidienne de ce blog, j'ai décidé de faire une pause afin d'exercer d'autres fonctions. Vous pourrez toujours consulter mes archives et ainsi découvrir le travail de mes élèves. Bonne lecture, Jean-Christophe DA VEIGA

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lundi 25 septembre 2017

Histoire de l'Art // TCV

Cours // 8 / La première moitié du XIXe
  • Travail du jour : Lecture de documents, prise de notes.
  • Durée : 3h — Séance n°3 { 9h 
  • Absent : Stassart        Retard : Gilardot (1h). 

Reprise du cours : 

3- Le préraphaélisme (1848-1852)

Bref courant pictural anglais, les peintres préraphaélites font exceptions. Comme les peintres romantiques, ils s’inscrivent en rupture de l’académisme Royale mais les préraphaélites souhaitent quant à eux revenir aux styles néogothiques qu’ils combinent à la représentation réaliste de la Renaissance italienne de Raphaël.

Ce groupe d’artistes propose durant 4 ans une peinture différente, naturaliste, proche de la nature et fortement inspirée de l’esthétique médiévale. L’intérêt pour le motif et le décor annonce le mouvement Arts & Crafts de Williams Morris et le design Anglais.




4- Le réalisme (1850-1890)

En réaction au Romantisme, un groupe d’artistes plus ou moins lié au socialisme naissant, désire offrir des images accessibles à tous et inspirées dans les classes populaires : ouvriers et paysans (ref. littéraire Balzac, Zola, Stendhal).

Le souci majeur des peintres réalistes n’est pas le beau idéalisé des néoclassiques, ni l’expression exacerbée des sentiments mais simplement décrire l’authenticité. Millet, Corot, et surtout son chef de file, Gustave Courbet croquent sur le vif les métiers de la vie quotidienne du peuple, avec respect, humour ou férocité. Ils rejettent à la fois les sujets historiques ou mythologiques de l’Académie et les effets de style Romantique. Ils souhaitent être de leurs temps en tentant d’exprimer avec vérité leur quotidien.

De manière générale, les peintres réalistes trouvent leur inspiration dans la nouvelle classe sociale de petites gens née de la première révolution industrielle (ouvriers). Si Courbet s’attache à peindre la bourgeoisie provinciale, Millet préfère lui montrer la pauvreté des paysans car ils sont, selon lui, les derniers témoins d’une époque révolue. Manet propose une peinture différente et rejetée dans les Salons mais annonçant la peinture moderne (salon des Refusées de 1863).

D’un point de vue plastique, les peintres réalistes donnent une valeur expressive par la simplification et la stylisation. Le sujet est éclairé par une source lumineuse d’atelier, provenant en général d’en haut à gauche, et le tableau s’élabore des couleurs sombres vers les couleurs claires. Il se charge d’ombres épaisses et révèle des couleurs brouillées et terreuses. La facture, sans contrainte, fait apparaître une pâte épaisse.