PAUSE

Chers lecteurs, collègues enseignants, anciens élèves et autres curieux, après un peu moins d'une vingtaine d'années dans l'enseignement dont une bonne dizaine consacrée l'écriture quotidienne de ce blog, j'ai décidé de faire une pause afin d'exercer d'autres fonctions. Vous pourrez toujours consulter mes archives et ainsi découvrir le travail de mes élèves. Bonne lecture, Jean-Christophe DA VEIGA

Voir des travaux d'élève ou des élèves en action :

mardi 18 octobre 2016

Histoire de l'Art // 1CV

Cours // 2 / La Renaissance
1_ La Renaissance italienne
  • Travail du jour : introduction à la Renaissance.
  • Durée : 2h — Séance n°3 { 4h30
  • Absent : Aucun               Retard : Gilardot et Jin (1h)

B- Cinquecento : La recherche de la perfection et de l’harmonieGrâce à l’admiration vouée à l’architecture et à la statuaire antique, le Cinquecento évolue et se caractérise par une recherche d’un idéal de perfection esthétique. Rome devient la capitale artistique car elle est au centre des vestiges de l’Antiquité (Colisée, Panthéon, Forum de Trajan, etc).

Par exemple, Leonard de Vinci reprend les dessins de Vitruve et établit des règles de proportions du corps humain. Par ailleurs, il invente un modelé par dégradés de couleurs sans démarcation, le sfumato. De son côté, Michel-Ange se réfère au corps d’athlète des sculptures antiques et représente le corps de Dieu et celui d’Adam, homme parfait sur la voute de la chapelle Sixtine. Enfin Raphaël, incarne l’harmonie et la spiritualité en créant un type de madone universelle inscrite dans une composition pyramidale ou elliptique.

Enfin, sous l’influence des peintres vénitiens, la Renaissance de la fin du Cinquecento cède place à la couleur. On adopte la peinture à l’huile découvert par les peintres Flamands. Cette nouvelle technique permet une peinture lumineuse, en glacis (transparence), puissante et contrastée.


C- Le maniérisme : La renaissance tardiveOn applique généralement le terme de "Maniérisme" à l'art de la période comprise entre 1520 et 1580. Ecrasés par l'exemple des maîtres (Raphaël, Michel-Ange et Léonard de Vinci), les peintres maniériste cèdent à deux tentations : l'imitation d’un style sans fond ni contenu et l'exacerbation du "moi".