Les arts décoratifs et graphiques, du Moyen-Âge.
- Durée : 30 min
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Cours // 2 / La Renaissance
1_ La Renaissance italienne
- Travail du jour : introduction à la Renaissance.
- Durée : 1h30 — Séance n°2 { 2h30
- Absent : aucun Retard : Chamontin, Gilardot (15 minutes)
À la fin du XIVe siècle, un peintre (Giotto, 1266-1337) se démarque du style byzantin et crée des images qui donnent l’illusion de la profondeur par des effets de perspective et de raccourci. Ses personnages paraissent vivants à côté des figures statiques et figées de la peinture du Moyen Âge.
Au XVe siècle, les villes italiennes ont quasiment le statut de petits états. Pour le prestige de ces villes princières et de ces républiques, les mécènes s’arrachent les artistes reconnus. La concurrence favorise l’émulation des idées nouvelles. À cela s’ajoute une grande curiosité pour les sciences, la nature et les vestiges antiques, symboles du brillant passé de la civilisation romaine (Platon, Aristote, Thalès, Archimède, Pythagore, Nombre d’or).
Humanisme : Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs. Ce mouvement intellectuel s'épanouit surtout dans l'Europe du XVIe s. et tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques.La période est donc favorable au progrès. Les artistes sont des créateurs, des hommes d’idées, des humanistes reconnus à titre individuel : ce sont des Maîtres car ils maîtrisent de nombreux savoirs : dessin, peinture, mécanique, mathématique, l’anatomie, etc… D’un point de vue pictural, l’humanisme se traduit par la fascination du portrait et la représentation réaliste de la figure humaine.
Au début du XVe siècle, les architectes et artistes Alberti et Brunelleschi fondent les trois principes de la perspective : le point de vue unique, le point de fuite et l’effet de raccourcissement. Les autres peintres, Massacio et Pierro de la Francesca s’appliqueront à l’expérimenter. La perspective est une révolution car c’est une solution mathématique à l’illusion d’optique que l’on perçoit : l’oeuvre devient toujours plus réaliste, un trompe l’œil.
