//4_ Héliogravure
- Travail du jour : prise de note et étude des documents sur l'héliogravure.
- Durée : 1 h — Séance n°3 { 3h
- Absent : Adel, Belkessa, Bondo, Fadelli, Lefort
- Retard : Favorinus, Gastrain, Japel, Letriche, Saint-Ruf, Sanchez
Inventé dès la fin du XIXe, l’héliogravure est l’adaptation industrielle de la taille douce. Dans une presse hélio, la forme imprimante est un cylindre de cuivre gravé en creux. C’est un procédé d’impression dit « direct » car directement en contact avec le papier.
Héliogravure signifie « graver par la lumière / le soleil » car, à ses débuts, la gravure du cylindre était obtenue par insolation d’Ultra Violet (comme en offset, sérigraphie, etc.). Aujourd’hui, ses cylindres sont gravés électroniquement, puis recouvert d’une couche protectrice de chrome. Ensuite comme un DVD réinscriptible, une fois l’impression terminée, les cylindres sont recyclés en les replongeant dans un bain de cuivre.
La particularité de l’hélio est qu’elle impose un tramage de tous les éléments (photos, textes et aplats). Les cylindres sont constitués d’une trame de petits creux plus ou moins profonds, appelés « alvéoles ». Plus l’alvéole est profond, plus la quantité d’encre est importante, et plus la teinte sera saturée.
Dans quels cas choisir l’héliogravure ?
Les rotatives hélio sont utilisées pour des tirages en très grand nombre d’exemplaires (million) pour au moins deux raisons :
• Les rotatives hélio sont puissantes et rapides.
• La fabrication de la forme imprimante est coûteuse.
Par conséquent, l’hélio n’est économique que si elle est utilisée pour imprimer de gros tirages : grands périodiques nationaux (magazines, programmes TV, etc.), catalogues (VPC, fabricant).
Par contre, comme le cylindre est totalement tramé, les images, les textes et même les aplats ont une qualité d’impression médiocre.
